Rencontre avec Emanuel Dadoun, pour son premier roman : Lazarus (Sarbacane)
« Flash. Une salle de bain. Des animaux empaillés sur un mur. Un visage, celui d’un homme qui essaye de se protéger. L’effroi minéral dans ses yeux. Piquier se voit, et il tient une hache » Piquier tue. Il tue dans les villes – Rouen, St-Brieuc, Paris… Il tue sans logique apparente. Mais il tue toujours selon le même rituel : une victime anonyme, un index tranché et un signe cabalistique tracé au sang, sur un mur. Pourquoi ? Il l’ignore. C’est » la voix » dans sa tête qui lui chuchote ses consignes, comme des mélopées de cauchemar. De son côté, l’inspecteur Kowalski enquête. Il dessine peu à peu le portrait-robot du tueur, un raté, licencié de la vie, broyé dans les rouages de la matrice… jusqu’à ce qu’un premier rebondissement l’arrête : son suspect est mort depuis un an exactement !
Emanuel Dadoun est né à Paris, en 1969. Après une adolescence passée à se plonger, alternativement, dans les comics et la poésie, il mène des études de philosophie et court-circuite sa destinée de prof pour… l’écriture. Il signe des papiers pour la presse et réalise des notes de lecture pour La Revue Littéraire (Ed. Léo Scheer). Lazarus est son premier roman.
La Plume Vagabonde, 32 rue de Lancry, Paris 10e.
Mercredi 23 juin 2010 de 19 h 45 à 20 h 45.