Le marché des livres anciens peut s’ apparenter au marché de l’ art : une quantité d’œuvres uniques aux prix particulièrement hétérogènes et fluctuants…
Les livres de très grande valeur (valeur marchande supérieure à 20 000€), du fait de leur rareté sont toujours assez recherchés. Leurs cotes suivront donc les prix du marché de l’ art du moment. Mais ce n’ est pas du tout la même chose pour les autres livres : les prix de ceux-ci s’établissent naturellement par la rencontre d’une offre et d’une demande, mais le problème est justement que cette rencontre n’ est pas du tout évidente.
Prenons un exemple :lors d’une petite vente aux enchères, un livre estimé 1 000 € est proposé à la vente, prix de départ 100 €. Si parmi les 50 personnes dans la salle, personne n’ est passionné par les livres anciens, le livre ne partira pas même à 100 € ! On pourrait croire qu’ internet facilite les échanges, mais ce n’ est pas non plus la panacée. Sur ebay, il est très fréquent de voir un livre au prix de départ 50 € pendant une semaine ne pas partir, puis lors de la remise en vente, voir les enchères monter à 100 € !
Les professionnels du livre ne peuvent évidemment pas se permettre de subir de telles variations dans leurs ventes, cependant ils en profitent un maximum : ils achètent des livres aux prix les plus bas, quand la demande est défaillante. Mais la revente s’ effectue elle au prix fort : un livre reste dans les étagères parfois plusieurs années avant d’ être vendu, jsuqu’ à ce qu’un acheteur se présente. De la vraie spéculation !
C’est pour cette raison qu’il ne faut pas forcement se fier aux prix de abebooks ou ceux des antiquaires…
NB : Le marché des livres rares et/ou ancien en France reste protégé par la barrière de la langue. Les prix n’ ont en effet pas « explosés » avec le temps du fait de la faible demande des pays étrangers.
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